Le taux d'équipement des départements D'après une enquête nationale commandée par la Fondation Médéric Alzheimer[1], il y avait en 2008 plus de 1 500 unités spécifiques en France, soit au total 28 000 places. Ces chiffres témoignent d'une augmentation de 25 % comparé aux données de 2006. Plus de 90 % de ces places en unités Alzheimer[1] se trouvent au sein d'EHPAD. La capacité d'accueil moyenne de ces structures spécifiques est d'environ 20 lits. Seules quelques unités Alzheimer[1][2] fonctionnent dans le cadre hospitalier des Unités de soins de longue durée (USLD) ou de maisons de retraite ne bénéficiant pas du statut d'EHPAD[2][3]. Le taux d'équipement à l'échelle nationale est ainsi de 6.7 places pour 1000 habitants (âgés de 75 ans et plus). Des inégalités territoriales face à la prise en charge en unité Alzheimer[1] Ces carences expliquent le fait que plusieurs milliers de personnes atteintes d'Alzheimer[1] sont hébergées dans plus de 5000 EHPAD classiques acceptant de les accueillir sans disposer d'une structure spécifique. Par ailleurs, la répartition des unités protégées ou établissements spécialisés Alzheimer[1][2] est fortement inégale: tandis qu'un taux d'équipement très supérieur à la moyenne nationale est constaté dans les Yvelines, la Savoie ou le Morbihan, un faible taux d'équipement est observé dans d'autres départements tels que la Lorraine ou la Corse. Les structures d'accueil spécifiques sont même inexistantes dans certains départements tels que le Haut-Rhin. Les améliorations promises par Le plan Alzheimer[1] 2008-2012 Pour remédier au nombre insuffisant de structures dédiées aux personnes atteintes d'Alzheimer[1] ou de maladies apparentées, la mesure 16 du Plan Alzheimer[1] 2008-2012 prévoit de créer 12 000 places supplémentaires en unités protégées. Il est également prévu de renforcer le dispositif autour de 18 000 places existantes, notamment grâce à un renforcement du personnel existant et une amélioration des formations spécifiques à la prise en charge des malades d'Alzheimer[1]. Le Plan prévoit d'une part de développer les pôles d'activités et de soins adaptés (PASA), c'est-à-dire un accueil de jour pour les personnes à un stade intermédiaire d'Alzheimer[1], et d'autre part d'oeuvrer pour la création d'unités d'hébergement renforcé (UHR) prenant en charge jour et nuit les malades sévèrement atteints.
La mise en oeuvre de ces objectifs nécessite la mobilisation de fonds considérables. Pour éviter que les coûts de ces projets ne retombent uniquement sur le prix de l'hébergement, les autorités ont prévu d'accorder des subventions par l'intermédiaire des crédits de modernisation de la Caisse nationale pour la Solidarité et l'Autonomie (CNSA). La Secrétaire d'Etat aux Aînés Nora Berra s'est engagée en novembre 2009 à agir pour que chaque région dispose d'au moins un établissement dédié aux malades d'Alzheimer[1]. Demande urgente
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