Guide des droits et aides
Depuis le 1er janvier 2002, l'A.P.A (l'Allocation Personnalisée d'Autonomie) tente de renforcer l'assistance aux personnes en perte d'autonomie en leur permettant de bénéficier des aides[1] nécessaires à l'accomplissement des actes de la vie quotidienne. Elle concerne autant les personnes résidant à domicile que celles hébergées dans un établissement.    L'APA succède à la PSD (Prestation Spécifique Dépendance). Créée en  1997, cette prestation était réservée aux personnes présentant un fort degré de dépendance (GIR 1 à 3), tandis que l'APA s'adresse aussi aux personnes moyennement dépendantes. A l'époque, la PSD concernait 135 000 personnes. Au 30 juin 2005, on dénombrait près de 891 000 bénéficiaires de l'Allocation Personnalisée d'Autonomie.   L'APA peut financer toutes sortes de services : aide ménagère, accueil de jour, accueil temporaire,  aides[1] techniques (pour la part non couverte par la sécurité sociale) ou adaptation du logement et de l'environnement matériel.   Cette allocation est enfin attribuée par le Conseil Général sur décision de son Président. Le financement de l'A.P.A est partagé entre la solidarité locale et la solidarité nationale. Le budget annuel de cette allocation est en effet octroyé par les caisses de retraite[2], les fonds récoltés par la CSG (Contribution Sociale Généralisée) et le département.Les étapes principales de l'APA 1.    Dépôt du dossier et validation du Conseil Général 2.    Visite de l'équipe médico-sociale au domicile de la personne âgée 3.    Examen du GIR (questionnaire évaluant le niveau de dépendance) et des ressources de la personne âgée. 4.    Elaboration d'un plan d'aide soumis ensuite au demandeur. 5.    Décision de la commission APA qui statue sur le dossier.   La loi instaure le principe d'une révision annuelle de l'A.P.A. Elle peut être également revue à tout instant à la demande de l'intéressé (ou de son représentant légal) si sa situation évolue dans un sens ou dans l'autre.

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